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  L'histoire du Dahomey

L'histoire du Dahomey Benin


     
Si l'on en croit les traditions locales, des populations ont quitté au cours du XVIe siècle la région de Ketou, en pays yorouba (Est du Benin, Ouest du Nigéria) pour aller s'établir dans un premier temps à Tado, près du fleuve Mono. Deux groupes s'y formeront : les Evhé, qui s'acheminent vers l'Ouest (actuel Togo), et les Fon (= Dahoméens ou Dauma), qui migrent vers l'Est. Les Evhé (= Ewe) se regroupent à Nuatja. L'instauration d'un pouvoir autoritaire conduit cependant vers 1750, la plupart des tribus à se disperser en direction du Sud et de l'Est. On identifie alors trois groupes : les Evhé proprement dits, les Anlo (ou Anglo) à l'Est de la Volta, et les Ouatchi. Ils s'installeront progressivement dans les régions où ils vivent actuellement, où ils formeront de petites chefferies et de petites républiques gouvernées par des conseils. Les Fon seront pour leur part à l'origine de trois royaumes. Ils fondent d'abord, vers le début du XVIIe siècle, Allada (= royaume d'Adra ou des Ardres, dans les chroniques occidentales). Puis des luttes successorales conduisent à une scission. Et, à côté d'Allada apparaissent deux autres États : Abomey et Adjatché ( = Porto-Novo). Fondé, semble-t-il, en 1625, le royaume d'Abomey devint rapidement prépondérant. Ses souverains successifs lancèrent plusieurs guerres de conquête contre leurs voisins et notamment les Yorouba, et parviennent à agrandir notablement leur domaine. L'ensemble politique et territorial constitué après l'absorption au début du XVIIIe siècle d'Allada et d'Ouidah a reçu le nom de royaume du Dahomey. Le royaume de Porto-Novo, s'en est détaché au commencement du XVIIIe siècle. Il était gouverné par deux rois, dont l'un régnait le jour et l'autre la nuit. Une série de pays soumis au Dahomey se sont au cours du XIXe siècle détachés eux aussi de lui et, bien qu'exposés à ses revendications et ses incursions guerrières, sont en fait devenus distincts et indépendants. Le territoire proprement dit du Dahomey à cette époque s'étend sur la côte de la « Bouche du Roi » (à I'Est de Grand-Popo), au lac Denham et au grau de Kotonou (Cotonou) et dans l'intérieur entre la rivière Abomey (Abomé) à l'Ouest et la rivière Ouémé à l'Est; il était limité, au Nord d'Abomey, par une frontière mal déterminée sur le territoire des Mahi. Le royaume du Dahomey est soumis à une régime totalitaire et belliciste. Il est doté d'une administration fiscale tatillonne, où les fonctionnaires sont surveillés par les femmes du roi. Les artisans eux-mêmes, étroitement contrôlés, doivent produire un art à la gloire exclusive du souverain et de ses hauts faits d'arme. Deux traits de civilisation ont souvent été relevés : les célèbres Amazones, qui correspondent à l'instauration, après la prise d'Ouidah, de l'instruction militaire des femmes; et des cultes sanguinaires, tels celui des sacrifices humains à Abomey (en particulier lors de la fête de la « grande coutume » célébrée après la mort du roi), et le Vodou, le long de la côte, associé entre autres à un culte des serpents. Le royaume du Dahomey s'est longtemps enrichi grâce au trafic d'esclaves avec les Européens installés sur la Côte dès le XVIIe siècle. Peu à peu, la France supplanta ses concurrents et instaura sur le Dahomey un protectorat qui résultait de divers traités (1841, 1858, 1868, 1878); mais, quand elle voulut l'exercer d'une façon effective, le roi Behanzin successeur de Glé-Glé, s'opposa à l'établissement des Français. L'expédition du commandant Terrillon en 1890 courte mais meurtrière, eut pour épilogue le traité du 3 octobre 1890, par lequel Behanzin reconnaissait le protectorat français sur Porto-Novo. L'annexion totale fut décrétée en 1900. et le pays ne recouvra son indépendance qu'en 1960.



Fête du Vodoun - Prochaine Celebration 10 Janvier 2013
 
Patrimoine

Le Bénin terre du Vodoun ; Depuis 1992 sous l’avènement du président Nicéphore Soglo, le 10 janvier a été décrété journée nationale des religions endogènes. Une manière de réhabiliter le culte Vodoun et de valoriser la culture endogène. Une stratégie qui permet au Bénin d’avoir plus de visibilité hors du pays et du contient africain. Ainsi depuis Ouidah 92 où a eu lieu la première édition, le Bénin n’a cessé de fêter les religions endogènes ; et même cette année les adeptes de cette religion ont sacrifié à la tradition pour prier les mânes de nos ancêtres pour que la paix demeure au Bénin. Le Vodoun est une religion comme les autres, mais elle est souvent marginaliser et même diaboliser à cause de certaines pratiques qui s’y observent au sein de certaines confréries.
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