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L’Afrique Noire est en générale cette plate forme là qui abrite en grande partie les histoires originelles du continent. En effet le Bénin, sans contester reste ce pays qui cache les secrets les plus touchants et les plus mystiques parlant bien sûr de culture dans cette partie de l’Afrique. Le vodoun au premier plan demeure au centre du débat toujours quand il s’agit bien de parler culture et tradition ; parlant des divinités, le « TRON-KPETO DEKA » se veut aussi une place de choix dans le culte vodoun. 1. Origine Originaire du Niger, le « TRON –KPETO DEKA » ou encore « TRON ALAFIA » a été découvert pendant une guerre dans les grands massifs du Togo. Un soldat adepte s’en était servi comme bouclier anti - balles lors des échanges de tires. Avant d’abdiquer et battre en retraite, un Haoussa leur confia que chez lui la guerre n’était pas permise et qu’il préfère le « ALAFIA » ce qui veut dire la paix, la vie. Impressionné par cette protection magnifique qu’offrait ce fétiche à ses enfants, ADJAKUASSI TUTUYATU demande à emporter le fétiche avec lui au Togo, à son tour le transmis à SODJA TOGNEVIADJI- ZOHLA, de là il initia SOSSOU DJEGNON KETAKONA qui descend jusqu’à EBE KPOTA (Lomé). Ainsi faisant les forces du mal se présentent partout en amont et en aval où se conjugue la vie, un serpent a du piquer l’enfant de GOKA AWOUDJA, GOKA GBEKLOU à SOSSOU KOPE (un quartier de Lomé) et c’est le fétiche qui l’a sauvé des suites de cette morsure. Alors GOKA AWOUDJA aussi s’est initié en reconnaissance aux magnifi-quements du fétiche. Il devient à cet effet un grand herboriste et prêtre. De génération en génération, les trônes se succèdent. ASSOUKA succéda à AWOUDJA ; KAKE à son tour succéda à ASSOUKA en 1952 avant de céder le trône à son fils KAKE II en 1970 qui demeura le gardien de la divinité jusqu’à date. De son nom KAKE AHO KOSSI, ce prêtre a pu ériger ce fétiche un peu partout dans le monde. Notons que cette divinité est vénérée au Bénin, aux USA, en Angleterre, en Italie, en France, au Sénégal, au Cameroun, au Gabon, au Nigeria, au Ghana, en Côte d’Ivoire pour ne citer que ceux-là. Sa particularité par rapport aux autres « TRON » tel le « TRON - KPETO VE » se distingue dans l’état d’âme des adeptes lors des cérémonies rituelles. Ils ne tombent jamais en transe pendant que les autres adeptes le font régulièrement. Un fidèle en transe peut marcher sur une distance de plus de 350Km /h sans se lacer pour aller jusqu’à la rencontre de son chef de culte. Dans ces conditions, on dit qu’il a un témoignage ou un aveu à faire ou carrément il a enfreint aux lois prescrites ; aux dix (10) comman-dements. On le qualifie du dieu des fétiches et il est symbolisé par les animaux féroces tels le lion et la panthère parce qu’il incarne la puissance, la force. Pour rester fidèle, parfait et être bien vu par ce fétiche dans l’espoir de bénéficier de ses bontés, ses grâces, seul le respect scrupuleux des dix (10) commandements tels que inscrits dans la Bible demeure le chemin idéal à emprunter sans se dérober. Ces lois sont en d’autres termes ses totems. De même, en dehors des lois, la viande de porc est son ennemi juré car les sorciers réclament en échange de l’âme de l’envoûté ou de leur victime cet animal. La viande de porc en échange dans cette pratique occulte est une rançon. En cas de souillure ou profanation, le patient a droit à une cérémonie de purification et de rachat de l’âme pour avoir profané le fétiche. Dans le cas échéant il subira les conséquences qui en découleront. Pour le racheter, au cours de cette cérémonie, le patient est lié des mains aux pieds devant le fétiche pendant le rituel. On sacrifie à cette intention des coquelets pour le laver : neuf (9) et sept (7) respectivement pour l’homme et la femme. Fini cet acte, le maître de cérémonie les jette tour à tour parterre et, afin que les dieux acceptent d’offrir leur bénédiction, le plus grand nombre des poussins c'est-à-dire quatre (4), cinq (5), six (6) ou plus meurent les pieds en l’air, à plat sur le dos pour signifier que le fétiche leur a accordé le pardon. Cependant, les adeptes ne vont point au couvent comme le font certains dans certaines religions. Et aucun choix particulier dans leur accoutrement, mais seulement est-il que les couleurs bleu et blanc sont de mise chez ces adeptes, et ils portent aussi des colliers, des perles de couleurs bleu et blanc de même que leur drapeau est fait en ces couleurs. Toute personne capable de respecter ses lois et l’adorer en plein temps peut être initiée sans aucune distinction de race. Tous les jours sont des jours d’adoration sauf les lundi et les vendredi. Par contre chaque six (6) novembre de l’année, les adeptes de cette divinité se retrouvent tous à Lomé (Togo) dans leur grand sanctuaire pour fêter et communier avec leur maître charismatique. C’est en sorte un pèlerinage annuel qui s’organise pour demander au dieu des conditions de vies meilleures et la paix : ALAFIA. A cet effet il lui est offert en sacrifice des colas, des moutons, des cabris, des chiots, des chatons, des poulets et même des poussins ; cet acte n’est que pour donner de la puissance au dieu. Les fétiches en générale sont d’ailleurs forts et puissants quand ils reçoivent toujours du sang. Et le point le plus culminant, c’est l’acte qui consiste à immoler des chatons et des chiots au cours des cérémonies. C’est les animaux sacrés de préférence exceptionnelle. C’est en cela qu’il trouve sa force de vaincre et de combattre tout ennemie, tout esprit qui se pointerait de travers son chemin. La communion des Saints ici est remplacée par la couleur blanche du cola. |
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Patrimoine
Le Bénin terre du Vodoun ; Depuis 1992 sous l’avènement du président Nicéphore Soglo, le 10 janvier a été décrété journée nationale des religions endogènes. Une manière de réhabiliter le culte Vodoun et de valoriser la culture endogène. Une stratégie qui permet au Bénin d’avoir plus de visibilité hors du pays et du contient africain. Ainsi depuis Ouidah 92 où a eu lieu la première édition, le Bénin n’a cessé de fêter les religions endogènes ; et même cette année les adeptes de cette religion ont sacrifié à la tradition pour prier les mânes de nos ancêtres pour que la paix demeure au Bénin. Le Vodoun est une religion comme les autres, mais elle est souvent marginaliser et même diaboliser à cause de certaines pratiques qui s’y observent au sein de certaines confréries. |
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Soyez béni par les mânes de nos ancêtres!!!
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